Abandonner l'euro, quelle horreur!
Passer d’un euro à un ‘Obélix’, à un ‘franc Marine’ ou à un ‘gaulois’,
vous n’y pensez pas ?
Billet d’humeur
de Bruno Lemaire, Club Idées Nation
Passer d’un euro à un franc, quel
que soit son nom, non seulement il faut y penser, mais il faut le faire.
Entre une baguette achetée un euro,
ou une baguette achetée un ‘gaulois’, où est la difficulté, où est le problème ?
C’est sûrement moins compliqué que de passer de 6.55 francs Pinay à un euro,
non ?
Pour l’homme de la rue, et donc 95%
des ‘français moyens’, pour tous ceux qui achètent en France, cela ne
représentera évidemment aucune difficulté. Pour les frontaliers, on a fait cela
pendant des siècles, et le moindre smartphone fera de nos jours la conversion
automatique entre un ‘gaulois’, un ‘romain’ (éventuel nouveau nom d’une lire
retrouvée) ou un ‘hispano’.
On nous dit que la transition
prendra du temps. Si elle est préparée, que nenni mon bon monsieur, ou ma bonne
dame. Quelques heures pour les comptes électroniques (97 % du montant des
achats est informatisé), 2 jours pour tamponner tous les anciens billets en
euros, pour mettre une surcharge ‘gaulois’ sur chacun d’eux, 5 semaines pour fabriquer
de nouveaux billets ‘gaulois’ tout neufs.
Quitter l’euro pour aller vers une
monnaie nationale n’est donc pas une question technique, mais réclame une volonté politique. Et qui peut douter de la volonté
politique d’une Marine Le Pen qui veut mettre fin à 30 années de gabegie sociale et économique, dont 13
ans sous la férule du carcan de l’euro pilotée par la Banque Centrale
Européenne et par Francfort.
N’oublions pas non plus que ceux
qui clament haut et fort que la renaissance d’une monnaie nationale sont ceux qui ont conduit la France dans l’impasse
actuelle. S’ils avaient un peu d’honneur et de morale, ils se tairaient,
pour ne pas empêcher la renaissance de la France, qui passe par la renaissance d’une
souveraineté pleine et entière, y compris dans le domaine monétaire.
Que revive donc cette souveraineté monétaire, d’une monnaie tout entière au service du seul souverain, le peuple.
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