La France face à son destin : sa disparition dans la mondialisation ou sa renaissance !
Les jeux ne sont pas faits, faut-il encore ne pas se tromper de message
Par Bruno Lemaire,
Club Idées Nation
Le tenant de la mondialisation
financière et de la submersion migratoire a gagné la première manche, pourquoi
le cacher.
Il est évident que les médias
mainstream ont joué un rôle essentiel dans la réussite, peut être provisoire de
Manuel Macron, puisque aucun de ceux-ci n’a soutenu son adversaire principal, à
savoir Marine Le Pen. Mais tel n’est pas notre propos.
Ce que nous voulons montrer ici, c’est
que la France et les Français sont face
à un choix primordial, qui peut être définitif, même si en politique, on
peut penser que rien n’est définitif. Il s’agit en effet d’un choix de
civilisation, entre une France redressant la tête, ou bien une France broyée entre deux mondialisations, la
mondialisation financière, relayée par la tristement célèbre troïka, le FMI de
Washington, le conseil européen de Bruxelles, et la BCE de Francfort, et la
mondialisation islamique.
La France peut-elle échapper à cet
avenir de soumission ? Avec E. Macron, sûrement pas, puisque Macron est le
candidat de la dérégulation d’une loi El
Khomri puissance 10 et d’une ignorance totale, voire d’une acceptation des flux de migration qui
ont déjà bouleversé depuis 30 ou 40 ans le visage millénaire de la France.
Mais faut-il encore préciser la France
que Marine Le Pen veut proposer, dans une Europe elle aussi profondément
modifiée, dans une Europe qui devra offrir concrètement un autre avenir, un avenir de coopération entre Nations,
à la fois indépendantes et solidaires. Pour cela, il ne suffit pas de dire que
cela est possible, il faut montrer que c’est
nécessaire, et donc que c’est indispensable. Oui, la France a besoin d’une
toute autre Europe, qui s’appuie sur les nations et les libertés si chères à la
tradition de ce que certains qualifiaient naguère de « vieille Europe »,
et non plus sur des normes et des règles tatillonnes dictées par une Union
européenne à bout de souffle. Voilà le
défi qu’attend Marine Le Pen si elle veut vraiment combattre la soumission
que les premiers résultats électoraux semblent promettre à la France.
Cela va bien au-delà de débats plus
ou moins abscons, et donc angoissants, sur la nécessité d’une autre monnaie ou
sur le changement complet, sans doute nécessaire, de la politique économique
actuelle. Marine doit s’appuyer sur l’esprit
d’initiative de ses compatriotes, si malmené actuellement, tout en protégeant
les plus faibles d’entre eux.
Ce n’est évidemment pas en ‘ubérisant’ la
société qu’elle y parviendra, mais ce n’est pas non plus en pensant que l’État
peut tout faire. Équilibre ô combien délicat entre un libéralisme intérieur
indispensable et un état protecteur, mais pas trop. Cela ne pourra se faire qu’en
redonnant l’espoir au plus grand nombre, et en montrant à des millions de « petits »
acteurs économiques que l’on peut, et qu’il faut, remettre la France au
travail, qu’il est délétère de paraître vivre mieux lorsque l’on est aidé que
lorsque l’on travaille pour gagner sa vie dans un métier que l’on a choisi, et
pas que l’on vous impose. C’est ce côté concret que l’on a peut-être oublié
dans cette première étape de campagne présidentielle. La France a perdu une première bataille, nous pouvons encore faire qu'elle n'ait pas perdu la guerre.
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